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La scarification a une origine ethnique. On la retrouve beaucoup en Afrique au sein de sociétés tribales sur lesquelles le tatouage se distingue mal à cause de leur peaux foncées.
On peut distinguer différents types de scarifications, les tribales, les décoratives, les rituelles voire les commémoratives.
Elle répond ainsi à trois choses : elle peut sceller le lien qui unit l’individu à sa tribu, elle peut être simplement esthétique, et elle est douloureuse et fait donc preuve de courage.
Si certaines sont le prolongement de rites anciens, d’autres sont d’apparition plus récente. La scarification n’est pas propre à l’Afrique, différents peuples du monde en font usage sur leur corps comme toile d’art mais aussi comme marqueur d’identité.
La scarification consiste à inciser superficiellement la peau avec un scalpel, de façon à former des cicatrices. C’est le cutting.
La profondeur de coupe tient un rôle important dans l’homogénéité du résultat qui évolue jusqu’à 2 ans après l’acte.
On peut aussi utiliser le peeling, qui consiste à enlever une couche peau, pour des motifs pleins par exemple.
Ne pas confondre scarification avec mutilation.
La mutilation est du domaine de la psychologie, une personne s’automutile pour se faire du mal.
La scarification, même si elle est loin de s’être démocratisé, c’est comme se faire un piercing ou un tatouage, c’est une modification corporelle faite pour son côté esthétique.
Est-ce que ça fait mal ?
Elle est plus douloureuse qu’un tatouage, mais que ce soit comme pour les piercings ou les tatouages, cela peut dépendre de l’endroit et de la personne.
La cicatrisation d’une scarification va être volontairement retardée dans le but d’obtenir des cicatrices en relief.
Le résultat de la scarification va dépendre des soins qui seront fait, mais aussi du type de peau.
Tu peux retrouver la fiche de soins, téléchargeable ci-dessous.
Afin d’éviter d’heurter la sensibilité des plus jeunes, nous avons choisis de limiter les photos disponible, la plupart étant assez trash !
